10 mai, Fontenay-sous-Bois

Commémoration des abolitions des traites et des esclavages dans le domaine colonial français.


lundi 24 juin 2013

10 mai 2013


10 mai Fontenay-sous-Bois, Csgd94120
Affiche officielle
Csgd94120

Artistes et Citoyens contre l'esclavage
Parc de l'Hôtel de ville

Fontenay-sous-Bois, Val de Marne
Ile de France, France


Stand de la Société d'histoire 94120 Saint-George & Dalayrac


Les abolitions de l'esclavage aux XVIII-XIXème siècles,
Entre Raison et rationnalité économique


Lire le programme de la journée







lundi 13 mai 2013

Les mémoires des esclavages et de leurs abolitions

L’Institut du Tout-Monde inaugure un nouveau site Internet, pour le partage des mémoires : "Les mémoires des esclavages et de leurs abolitions"

Le site comprend une médiathèque dont une vidéothèque.

Les Échos de la mémoire jusqu'au 20 mai, Jardin du Luxembourg



L’exposition "Les Échos de la mémoire" conçue par Luc Saint-Eloy est prolongée jusqu'au 20 mai 2013


Jardin du Luxembourg - Paris 6ème
Entrée Porte Saint Michel
 Métro : Saint Michel / Odéon • RER : Luxembourg

Grâce à votre lecteur Qrcode installé sur votre Smartphone équipé d'un abonnement internet, il vous sera possible d’écouter le feuilleton dramatique de 26 épisodes sonores d’environ 0:3′, intégrés aux panneaux et conté par Luc Saint-Eloy d'après les travaux de Godwin Tété.


Ecouter les 26 éléments audio sur une musique
du Chevalier de Saint-George


dimanche 12 mai 2013

Aimé Césaire, un nègre fondamental

Aimé Césaire : Je suis émancipationniste.
Un documentaire de France Ô.


31:02 - Pour moi ça n'a pas beaucoup de sens de dire indépendantiste ou autonomiste
Je suis émancipationniste, c'est un bon vieux mot il exprime bien ce que je suis. Je suis pour l'émancipation de l'homme autrement dit libérer l'homme de tout carcan, de toute contrainte. Dans émancipation il y a quand même mancipium c'est humani campare prendre quelqu'un en main alors émancipation c'est se prendre en main soi-même . C'est ça pour moi une valeur essentielle

mardi 7 mai 2013

Venez, le 12 mai à Fontenay-sous-Bois avec votre Jerry

Edu225.com - 1ère Plateforme d'e-éducation en Côte d'Ivoire
1er Jerry Marathon à ITES 2 plateaux
Côte d'Ivoire.


Installez Afripedia
et ayez wikipédia complet sur votre pc

Open Data, où allons-nous !?


The Linking Open Data cloud diagram as of 2011-09-19.
Linking Open Data cloud diagram 2011-09-19


 

Spot de présentation de la démarche d'ouverture des données numériques publiques, initié par LiberTIC, soutenu par Nantes Métropole et réalisé par A2B Production en licence Art Libre. Wikimedia Commons






Une animation pour décrire l’intérêt du Web des données ouvertes, Wikimedia Commons.



What is Open Data?

“Open data is data that can be freely used, reused and redistributed by anyone – subject only, at most, to the requirement to attribute and sharealike.” OpenDefinition.org - Le site en français



Open Data: How We Got Here, and Where We’re Going.
From the LIFT 2012 conference.

Pollock.webm
Author: Lift conference
Date: 16 March 2013, 13:16:05 

lundi 6 mai 2013

A l'affiche, Csgd94120, 12 mai 2013

Invitée
Madame Sophie Elizeon
Déléguée interministérielle
pour l'égalité des chances des français d'Outre-Mer.

Parc de l’Hôtel de ville

Dimanche 12 mai à partir de 11:00

 Partenaires
Collectif Emmabuntüs, Jerry DIT
OSM France
Les 3A - Histoire & Sociétés


Exposition

Les abolitions de l'esclavage aux XVIII-XIXème siècles,
entre Raison et rationnalité économique

réalisée par l’association
Société d'Histoire 94120 Saint-Georges & Dalayrac

En paralèlle de l'exposition,

Laisser votre regard sur des œuvres en hommage à Raynal

Dans l'exposition 10 mai 2013 à Fontenay-sous-Bois, nous reprenons l'œuvre Esclaves conduits par des marchands ainsi que Jean-Baptiste Belley en hommage à Guillaume-Thomas Raynal (1713-1796) dont c'est le tricentenaire cette année.





L'approche mémorielle évolue.
 
Venez débattre

vendredi 3 mai 2013

Artistes et citoyens contre l’esclavage (pré-programme)

Programme publié par la municipalité

Le programme publié par la municipalité − et donc approuvé par celle-ci − recouvre les activités du collectif "Un passé trop présent", qui se déroulent dans les locaux de l'Association RIP "Résister Insister Persister".

Ces activités sont décidées hors des réunions du groupe de travail pour la préparation des commémorations des abolitions des traites et des esclavages qui deviennent dès lors inutiles.

Nous exprimons, une année de plus, notre désaccord avec l'instrumentalisation des commémorations des abolitions des traites et des esclavages  à Fontenay-sous-Bois, loin de la démocratie citoyenne à laquelle on nous invite et sans respect de l'histoire des Outremers français, des savoirs élaborés sur les questions des traites et des esclavages au cours des cinq derniers siècles.

On annonce officiellement l'inauguration d'un centre de ressource Françoise-Vergés le samedi 11 mai à 15h au local Résister Insister Pérsister. Nous avons eu l'occasion d'exprimer notre étonnement sur un tel projet. Notre désaccord porte sur deux points :

  1. Si centre de ressource il doit y avoir, nous pensons que celui-ci doit être dans le centre de ressource collectif de la ville, c'est-à-dire à la Médiathèque Louis Aragon. Afin que les documents multimédia sur l'histoire du premier domaine colonial français soient accessibles dans les mêmes conditions que n'importe quel autre document concourrant à la culture et à l'information des Fontenaysiens.
  2. Il est curieux que le nom d'une personne vivante soit donné à un centre de ressource. Quel sens donner à ce choix ? Quand bien même une décision de cette nature ne serait pas contraire aux usages, les Ultramarins de Fontenay-sous-Bois ont-ils été consultés sur l'opportunité du choix, ont-ils été invités à faire d'autres propositions ? Quelle politique mémorielle et quels usages politiques de l'histoire du premier domaine colonial français veut-on imposer à la population fontenaysienne ? Celle-ci est, pour l'heure, très écartée des débats historiques en cours sur les traites et les esclavages, n'accède pas aux débats scientifiques à propos des questions mémorielles autour de ces mêmes questions ? La réflexion, à Fontenay-sous-Bois porte plus vonlontiers sur la "solidarité internationale" et on excède l'objet du 10 mai en voulant y voir une question de solidarité internationale avant un fait politique relevant de deux domaines de notre souveraineté nationale : le territoire et la population.
La Société d'histoire 94120 Saint-George & Dalayrac (Csgd94120) invite la municipalité à supprimer un tel événement qui ne peut recevoir son soutien du programme officiel des commémorations des abolitions des traites et des esclavages.

Elle rappelle que des centres de ressources documentaires sont exigeantes en moyens de toute nature. Des moyens importants, utilisant les technologies numériques, sont mis en œuvre pour développer, par exemple :
Ces ressources sont disponibles pour toute personne disposant d'un accès internet.

De plus, les partenaires de Csgd94120 développent des outils libres pour faciliter l'accès aux ordinateurs et aux logiciels. C'est ce qu'exprime notre visuel pour le 12.
La Société d'histoire 94120 Saint-George & Dalayrac refuse d'assurer, dans les conditions actuelles, l'exposition programmée par la municipalité, sans concertation, du 13 au 18 mai. C'est beaucoup de travail pour peu de visibilité. Nous proposons un colloque et une exposition en décembre 2013.

Esclaves enchaînés
Afrique de l'Est

Artistes et citoyens contre l’esclavage
Parc bas de l’Hôtel de ville

Dimanche 12 mai
à partir de 11h

Pique-nique citoyen - Village associatif


Comme chaque année depuis 2006, le parc de l’hotel de ville sera le théâtre d’un rassemblement festif, célébrant les acteurs des luttes de libération et d’émancipation des peuples opprimées.

Le village sera compose de 4 pôles.

 1 - Artistes et citoyens contre l’esclavage

A partir de 11h, jusqu'à 19h soit 8h d’animation
Intervenant sur scène:
Sisdee JAM session – Jason – Guive – Ben1 - Alma del Mundo - Grain de Rhytme
Sélection musical Pogo, Rod, ValR, Sista Queen
Intervention hors scène ne nécessitant pas ou peu de sonorisation :
Felicien – Balakatum – Conte – Marionette - Battle

2 - Animation enfants

Nous avons la volonté de faire une place plus importante aux enfants lors de ce rassemblement.
Jeux pour les enfants Kalumba et autres (10 tables)
Maquillage – Marionnettes – Conte
Battle de danse - Animation de LOUMANI (sous réserve)

3 - Stand Restauration

Accras de morue
Dombrés - Dombrés aux crevettes et au safran
Bokit – Tiep
Bar : Bière de Montreuil - Planteur ti punch - Jus de fruit - Fruit frais

4 - Village associatif

Association présente :
Société d’histoire 94120 Saint-George & Dalayrac
RIP – MurMur – Sel - Triangulation Kultural

Le chômage des séniors



Fil Eco - Le chômage des séniors

jeudi 2 mai 2013

Les Indiens de la Caraïbe

Ornements du temple hindouiste
Bois-Rouge, Ile de La Réunion
Ils viennent de l'Inde.
Dans les colonies britanniques, ils sont des colonisés transportés de l'Asie vers les Amériques.
Dans les colonies françaises, ils sont des travailleurs étrangers engagés pour trois ans qui auraient dû repartir...

Henry Sidambarom, né le 5 juillet 1863 à Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe) et mort le 15 septembre 1952, issu d’une famille d’origine indienne, juge de paix du canton de Capesterre-Belle-Eau, se fait homme politique et consacre sa vie à l'accession à la citoyenneté française des travailleurs originaires de l'Inde en Guadeloupe.

Les vidéos ci-dessous retracent l'histoire des Indiens à la Guadeloupe, à la Martinique et dans les Caraïbes anglophones.




mercredi 1 mai 2013

L'abricot, Alexandre Dumas

Fpalli, Wiki Commons
Wikisource
Parmi les différentes variétés d’abricots n’oublions pas l'abricot de Saint-Domingue et des Iles Françaises ; l'arbre qui le porte est un très-bel arbre qui parvient à la hauteur de soixante a soixante-dix pieds, ses feuilles sont ovales, sa cime ample, touffue et pyramidale, ses fleurs sont blanches et d’un pouce et demi de diamètre, exhalant une excellente odeur; son fruit aussi gros que la tête ressemble à l'labricot, son écorce épaisse renferme une pulpe plus charnue avec une grosse amande, sa saveur est douce, aromatique et tort agréable ; on le sert après l'avoir coupé en tranches et l'avoir fait macérer dans du vin sucré. On a soin d’enlever les deux premières ecorces fort amères, ainsi que la pulpe qui touche le noyau ; comme de l'abricot de France on en fait des marmelades et des confitures qu'on envoie même en Europe, ce fruit est lourd et reste longtemps sur l'estomac. L’esprit de vin distillé sur les fleurs de l'arbre uni au sucre forme une liqueur aromatique connue dans le pays sous le nom d'eau de Créole[1]

  1. Nous empruntons ces détails au Dictionnaire des Aliments et des Boissons, de M. Aulagnier, membre de l'Academie de médecine ; cet excellent livre, moins connu des praticiens qu’il ne mérite de l’être, nous fournira les plus précieux détails sunr les fruits de toutes les parties du monde, et surtout des colonies.

    (Voir Abricot ; Abricot d'Amérique ou Mamei)

L'ananas de Jean de Léry à Alexandre Dumas

Jean de Léry.-



Auteur, CollaborateurLéry, Jean de ; Daneau, Lambert  ; Melet, P.  ; M., B. A.
Histoire d'un voyage faict en la terre du Bresil, autrement dite Amerique.
Contenant la navigation, et choses remarquables veues, sur mer par l'aucteur. Le comportement de Villegagnon en ce pays-là. Les moeurs et façons de vivre estranges des sauvages ameriquains : avec un colloque de leur langage. Ensemble la description de plusieurs animaux, arbres, herbes, et autres choses singulieres, et du tout inconnues pardeça : dont on verra les sommaires des chapitres au commencement du livre. Reveue, corrigée, et bien augmentée en ceste seconde edition, tant de figures, qu'autres choses notables sur le sujet de l'auteur. Le tout recueilli sur les lieux par Jean de Lery, natif de la Margelle, terre de Sainct Sene, au duché de Bourgongne



Alexandre Dumas.- Grand Dictionnaire de cuisine, 1873, page 161.

Ananas bleu
Jean Léry
Illustration pour ananas
ANANAS. — Fruit originaire du Perou ; sa couleur en maturite tire sur le bleu, son odeur ressemble a celle de la framboise ; sa saveur est douce, le suc approche du gout de vin de Malvoisie. Pour manger l'ananas, on le coupe par tranches, on lui fait perdre son acreté, en le laissant tremper dans l'eau, et on le met dans le vin en y ajoutant du sucre. Dans l'Inde, on fait du suc d’ananas mélé avec l'eau une boisson rafraichissante préferable à la limonade. Au Bresil, on récolte une immense quantite d’ananas sauvages. Ils sont gros, juteux, aromatiques ; on en tire de l'eau-de-vie, qui ressemble au Meskal. L’ananas sauvage atteint soixante centimètres de hauteur, ses feuilles sont creuses et renferment une eau claire souveraine pour l'étanchement de la soif ; quoique exposé aux rayons du soleil, cette eau reste toujours fraiche. =>

Csgd94120 reçue par la déléguée interministérielle à l'Outremer

La société d'histoire 94120 Saint-George & Dalayrac a été reçue mardi 30 avril  à 15:00 par Madame Sophie Elizeon, déléguée interministérielle pour l'égalité des chances des français d'Outre-Mer.

Alexis Marise Bique, présidente
François Lepoutre, secrétaire
ont représenté l'association.

Nous sommes ressortis avec des propositions concrètes


Madame Elizeon viendra voir le travail de notre société d'histoire sur son stand, dans le parc de l'Hôtel de Ville de Fontenay-sous-Bois, à l'occasion de la journée citoyenne organisée par les associations de la ville pour commémorer les abolitions des traites et des esclavages dans le domaine colonial français.

Bienvenue, Madame la Déléguée.
Nous aurons plaisir à collaborer avec votre délégation.



Le Code de Hammurabi à la une de Wikipédia

 

Le Code de Hammurabi à la une de Wikipédia,
mercredi 1er mai 2013



Le Code de Hammurabi à la une de Wikipédia est un des plus anciens documents juridiques de l'histoire de notre humanité et le plus complet. Il nous permet de penser les relations de travail et une de ses plus anciennes modalités : l'esclavage.

Le premier mai aux XVIIIème et XIXème siècle



XVIIIe siècle

XIXe siècle

mardi 16 avril 2013

Juliet, acteur dans la Prise de Toulon de Nicolas Dalayrac (1753-1809)

Juliet, acteur dans la Prise de Toulon de Nicolas Dalayrac, 1794 :
Tableau patriotique en un acte et en prose mêlée d’ariettes
Livret de Louis-Benoît Picard.
Créé le 13 pluviôse an II, au théâtre Feydeau.
Boussod & Valadon, 1890
Gravure du Siège de Toulon (1793)
L'incendie des vaisseaux français lors de l'évacuation du port.




Jacques François Coquille puis Jacques François Dugommier, (1er août 1738 à Trois-Rivières en Guadeloupe - † 18 novembre 1794 lors de la bataille de la Sierra Negra) participe au siège de Toulon où il rencontre Bonaparte.

Charles-Edme Gauthier de Brécy,  (1753-1836)Révolution royaliste de Toulon en 1793
pour le rétablissement de la monarchie
Manuscrit laissé à Londres en 1802, Seconde édition
Éditeur : impr. de Poulet (Paris)
Date d'édition : 1816

Gauthier de Brécy, Charles-Edme (1753-1836), Vicomte, journaliste politique. - Fut directeur général des fermes puis inspecteur général à Lyon. - Fut lecteur de Louis XVIII et Charles X. - Chevalier de la Légion d'honneur, de l'ordre royal Constantinien-Saint-Georges des Deux-Siciles, des ordres royaux et militaires de Saint-Maurice et de Saint-Lazare de Sardaigne.

Le siège de Toulon eut lieu de septembre à décembre 1793, après que les royalistes s'emparèrent de la ville et la livrèrent aux Britanniques. Dugommier, Lapoype et Bonaparte conviennent de lancer un assaut général dans la nuit du 16 au 17 décembre. Le 30 décembre, la fête des Victoires est célébrée sur le Champ-de-Mars à Paris en l'honneur de la prise de la ville. Bonaparte est promu général de brigade, le 22 décembre et affecté à Nice, comme commandant de l'artillerie de l'armée d'Italie. Le 27 décembre 1793, le Comité de Salut Public nomme Jacques Dugommier général en chef de l'armée des Pyrénées orientales : il arrive en renfort avec 12 000 hommes afin de repousser les troupes espagnoles.

La Royal Navy domine désormais la Méditerranée, ce qui encouragera Nelson dans ses initiatives audacieuses et comblées de succès en Méditerranée, jusqu'à son triomphe à Trafalgar.. Wikipédia.

Emmanuel Davin, (1888-1966).- Le Médecin de la marine Hernandez, premier président de l'Académie du Var et Bonaparte à Toulon en 1793, Extrait du "Bulletin de l'Académie du Var", 1954.

  Bonaparte &Dugommier au siège de Toulon, 30 novembre 1793 

mardi 9 avril 2013

Programme 10 mai 2013


10 mai Fontenay-sous-Bois, Csgd94120
Affiche officielle
Csgd94120

Csgd94120 reçue par la déléguée interministérielle à l'Outremer


Eléments de l'exposition 
  •  Synthèse des expositions à Fontenay-sous-Bois, 2011-2013
  • 4.1.3 L'agroéconomie intertropicale au service de l'industrialisation
    • 4.1.3.1 Chocolat, Maïs & Bananier
    • 4.1.3.2 Fruits et légumes des Suds dans la cuisine de Dumas

William Blake
L’Europe soutenue par
l’Afrique et l’Amérique


L'abricot, Alexandre Dumas

L'ananas de Jean de Léry à Alexandre Dumas

  • 4.1.4 Images de Francesca Palli

Les Indiens de la Caraïbe

Laisser votre regard sur des œuvres en hommage à Raynal

Dans l'exposition 10 mai 2013 à Fontenay-sous-Bois, nous reprenons l'œuvre Esclaves conduits par des marchands ainsi que Jean-Baptiste Belley en hommage à Guillaume-Thomas Raynal (1713-1796) dont c'est le tricentenaire cette année.

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Laisser votre regard sur des œuvres en hommage à Raynal

Laisser un regard
sur une œuvre
Un Jour Une Œuvre (UjUo) et la Société d'histoire 94120 Saint-George & Dalayrac avaient proposé en 2011 aux internautes de laisser leur regard sur des œuvres en relation avec l'exposition "Périssent les colonies plutôt qu'un principe".

En cette année 2013, laisser encore votre regard sur des œuvres en hommage à Raynal.

Dans l'exposition 10 mai 2013 à Fontenay-sous-Bois, nous reprenons l'œuvre Esclaves conduits par des marchands ainsi que Jean-Baptiste Belley en hommage à Guillaume-Thomas Raynal (1713-1796) dont c'est le tricentenaire cette année.

Guillaume-Thomas Raynal, l’abbé Raynal, "doit essentiellement sa renommée à la publication de l'Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, qui fut un des plus grands succès d’édition en langue française du XVIIIe siècle, après la Nouvelle Héloïse de Rousseau et le Candide de Voltaire.
L’Histoire des deux Indes est une histoire de l’expansion européenne outre-mer depuis la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb jusqu’à la déclaration d’indépendance des Etats-Unis
", nous indique la page consacrée au tricentenaire par l'Assemblée Nationale qui fait ensuite l'historique de l'œuvre.

Notre exposition commence avec les deux événements majeurs aux Amériques : la révolution dans les 13 colonies britanniques et la révolution à Saint-Domingue. Deux révolutions qui n'auront pas les mêmes conséquences pour l'anéantissement des systèmes esclavagistes américains : le premier verra la création d'un Etat fédéral républicain esclavagiste et le second, fort de l'expérience des Etats-Unis d'Amérique, abolira l'esclavage avant même que de se constituer en Etat.

Pour aller plus loin dans la connaissance de l'œuvre de Guillaume-Thomas Raynal, nous nous proposons d'éditer sous Wikisource l'Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des européens dans les deux Indes.

Vous souhaitez participer ce projet d'édition  ?
Rejoignez nous sur Wikisource.

Le projet n'attend que vous pour débuter.



Calendrier des événements de l'année 2013, Année Raynal, Rodez - Paris - Berlin 1713-2013
  • 16 au 17 mai - Bordeaux – Musée d’Aquitaine, colloque « circulation des idées, des biens et des personnes dans l’espace atlantique et caribéen (XVIIIe-XIXe siècles) »
  •  24 avril - Genève – Bibliothèque de Genève – inauguration de l’exposition Clin d’œil sur l’abbé Raynal. 
  • 24 avril au 15 juin - Genève – Bibliothèque de Genève – exposition Clin d’œil sur l’abbé Raynal. 
  • 13 au 15 juin – Paris – Colloque international « Raynal et les Amériques » en partenariat avec CERI-Sciences-Po Paris, l'Institut des Amériques IdA et l'Université Paris 8, Bibliothèque nationale de France, placé sous le Haut Patronage du Président de la République Française

Musiques pour l'exposition 2013

1 Introduction : Héritages du XVIIIème

Gilles Sala - Adieu foulards, adieu madras (F. de Ridel) - Deezer

Enzo Enzo - Adieu Madras Adieu Foulards - Deezer

Un florilège => 

Etudes : Singing by Heart: A Meditation on "Adieu foulard, adieu madras"more



Caprice saumurois
Trompes de Chasse de l'école de cavalerie
Fanfare principale de l'arme blindée cavalerie
1996.
42 morceaux, très courts décrivent une chasse
Instrument : Trompe de chasse.

Jean-Baptiste Morin : La Chasse du Cerf, divertissement en musique (1708)


Partition de The Star Spanglet Banner
The Star Spangled Banner
Interprété par Jimi Hendrix
Woodstock, 1969

America the beautiful
Ray Charles  1 & 2
The Dick Cavett Show, 18 September 1972

Top 10 des chants patriotiques américains


L'invitation au voyage sur Dezeer

Henri Duparc (1848-1933).- L'invitation au voyage
Léo Ferré (1916-1993).- L'invitation au voyage








USA : Anthony Philip Heinrich (1781-1861) The Yankee Doodleiad (A National Divertimento), Public Domain Music.










Le Chevalier de Saint-Georges.- Concertos pour violon, Op. 5, Nos. 1 & 2; Op. 3, No. 1; Op. 8, No. 9. Jean-Jacques Kantorow, violon, Orchestre de Chambre Bernard Thomas, Arion 68093, (1990)



I Girasoli
Mamma mia dammi cento lire
Deezer

Paroles.

 

vendredi 15 mars 2013

Atelier d'études du fait colonial et des empires


Séminaire L'Esprit des Lumières et de la Révolution, 2012-2013

L'Esprit des Lumières et de la Révolution 2012-2013

Jeudi, de 17h à 20 h
dans les locaux de l'Université Paris Ouest Nanterre-La Défense
RER A station Nanterre Université

Jeudi 31 janvier, 17h-20h.
L'émeute (Bâtiment D, 3e étage, salle D 301)
  1. Déborah Cohen (Université de Provence) : Émeutes : Paris, germinal-prairial an III ; Londres, août 2011.
  2. Marc Deleplace (Université Paris Sorbonne) : Émeute révolutionnaire et ordre républicain au miroir scolaire : l’insoluble question de la violence politique ?

Jeudi 21 mars 17h-20h
La dette (Bâtiment B, rez-de-chaussée, Salle des thèses)
  1. Benjamin Coriat (Université Paris Nord) : Les économistes et la problématique de la dette.
  2. Florence Gauthier (Université Paris Diderot) : Les enjeux de la dette de l'Ancien Régime.
Jeudi 23 mai 17h-20h.
Travaux récents (Bâtiment B, rez-de-chaussée, Salle des thèses)
  1. Marc Belissa (Université Paris Ouest Nanterre-La Défense) : Historiographie de Robespierre.
  2. Yannick Bosc (Université de Rouen) : La question constituante.

Colloque Histoire de l'Algérie coloniale





 




mercredi 20 février 2013

La guerre de Sécession ou guerre civile américaine

Meiguo Neizhan Duizhitu
La guerre de Sécession ou guerre civile américaine (généralement appelée « the Civil War » aux États-Unis et parfois de façon polémique « the War of Northern Aggression » par les sympathisants de l'idéologie sudiste) est une guerre civile survenue entre 1861 et 1865 impliquant les États-Unis (« l'Union »), dirigés par Abraham Lincoln, et les États confédérés d'Amérique (« la Confédération »), dirigés par Jefferson Davis et rassemblant onze États du Sud qui avaient fait sécession des États-Unis.

La guerre de Sécession ou guerre civile américaine 

vue par

L'économiste belge Journal des réformes économiques et administratives
Volume 8 -
Impr. Verbruggen

G. de Molinari, 1862


Aux États-Unis, la guerre civile continue avec des alternatives diverses mais sans qu'il soit possible d'en prévoir le terme. Les causes de cette lutte fratricide qui a déjà dévore 500,000 hommes et dix milliards sont parfaitement résumées dans cet extrait d'une correspondance communiquée au Journal d'Anvers

« Ici, je ne veux pas faire une longue dissertation sur cette guerre de géants ; mais sois bien sûr que le côté philanthropique et libéral, « abolition de l'esclavage » n'est pas le vrai motif, le fond de la question. Ceci n'est qu'un drapeau de parade, qu'arborent les fanaliques du Nord.

» Mon cher ami, la vraie cause de cette guerre terrible est dans l'antagonisme des intérêts matériels entre le Nord et le Sud.

» Le Nord est un grand manufacturier ou banquier qui exploite le Sud. Le Nord a tout à perdre à la sécession, le Sud a tout à gagner à se séparer du Nord.

» De là l'entêtement du Nord, qui joue le tout pour le tout, et marche à grands pas a la banqueroute ; le Sud, vaincu, continuera dans l'intérieur une guerre de guerillas qui épuisera ses ennemis, obligés d'entretenir une armée ou des armées innombrables pour occuper un territoire grand comme l'Europe. L'armée fédérale, comme elle est aujourd'hui, coûte par jour deux millions et demi de piastres. Il ne faut pas juger la guerre d'Amérique par les journaux yankees, qui sont les seuls qu'on reçoive en Europe.

« Je crois, cher ami, qu'il faut cinq gascons, cinq normands et cinq juifs pour avoir l'équivalent d'un Yankee; c'est la meilleure définition que je l'en puisse donner.

» Le Sud a une posilion géographique telle que le nègre y est indispensable dans les conditions et l'ordre actuel des choses. Le Sud des Etats-Unis serait ruiné et deviendrait désert, si on y abandonnait la culture du coton, du sucre et du tabac, et il faudra l'abandonner le jour de l'affranchissement du noir ; sois sûr que rien n'est plus vrai ; quiconque a habité le Sud un mois seulement peut en juger.

» Du reste, plus cette guerre continue, plus elle se présente sous son vrai jour, plus la question des noirs devient secondaire et est déjà rejetée par le parti conservateur du Nord. Pas un soldat fédéral venu au Sud n'est aujourd'hui abolitioniste; il en est même qui sont, pour les nègres, plus durs, plus injustes qu'aucun propriétaire du Sud ne l'a jamais été. On dit en Europe, et je le croyais aussi, que le noir affranchi se civilisera et deviendra un travailleur... Non, c'est là la plus grave erreur ; les premiers généraux abolitionistes qui sont venus au Sud, en voulant affranchir des milliers de nègres, le comprennent aujourd'hui. Le noir leur demandait : Que voulez-vous que nous fassions de votre liberté ? Non, laissez-nous ce que nous sommes. Ce qui le prouve, c'est qu'il n'y a pas eu de révolte de nègres.

» Depuis le commencement de la guerre, le Sud n'a pas à se plaindre des nègres; bien mieux, on peut citer mille exemples de dévouement de leur part à la cause du pays. Tout au contraire, le Nord, qui voulait affranchir les esclaves des Etats frontières, a eu à s'en plaindre beaucoup.

» Les nègres affranchis ne travaillaient pas, devenaient pillards et s'organisaient en bandes de guérillas contre les Yankees. »

M. Jefferson Davis, président de la confédération du Sud/a adressé le 18 août son message au congrès de Richmond. Ce document est écrit avec une grande modération et sans jactance aucune. Nous en extrayons ces passages sur les excès commis par les unionistes et l'emploi honteux de la contrefaçon du papier-monnaie du Sud comme moyen de guerre :

« La rapine et la destruction immorale de la propriété particulière, la guerre faite à des non combattants, le massacre des prisonniers, les menaces sanglantes de venger la mort d'une soldatesque agressive sur des citoyens désarmés, l'ordre de bannissement contre de paisibles fermiers occupés à cultiver la terre, voilà quelques-uns des moyens employés par nos envahisseurs, pour arriver à soumettre au joug étranger un peuple libre. Des bills de confiscation assez atroces pour assurer, en cas d'exécution, la ruine complète de toute la population des Etats, sont adoptés par le congrès du Nord et ralifiés par le pouvoir exécutif.

« Les obligalions financières du gouvernement confédéré sont contrefaites par des citoyens des Etats-Unis et publiquement mises en vente dans leurs villes d'une manière assez notoire pour que le gouvernement n'en ignore ; sa complicité dans le crime est, en outre, démontree par le fait que les soldats envahisseurs sont munis de grandes quantités de ces billets contrefaits comme moyen de spolier la population des campagnes à l'aide de la fraude. Deux, au moins, des généraux des Etats-Unis s'occupent, sans être entravés par leur gouvernement, de fomenter l'insurrection des esclaves contre leurs maîtres, citoyens de la confédération. Il s'en est trouve un autre d'instinct assez brutal pour exciter la violence de sa soldalesque contre les femmes d'une ville prise.

« Les reproches du monde civilisé n'ont pas provoqué, de la part des autorités des Etats-Unis, une seule marque de désapprobation de ces actes, et il n'y a pas lieu de supposer que la conduite de Benjamin F. Butler n'ait pas obtenu de son gouvernement la sanction et les applaudissements qui lui ont été décernés par des meetings publics et une partie de la presse des Etals-Unis. »