10 mai, Fontenay-sous-Bois

Commémoration des abolitions des traites et des esclavages dans le domaine colonial français.


mardi 28 avril 2009

Le 10 mai 2009 à Fontenay-sous-Bois

Géohistoire de l'esclavage
Confusions sans solidarité


Nous portons à votre connaissance ces documents qui appartiennent d'ores et déjà à l'histoire. Enfin, c'est notre vœu…

Le temps et l'espace et ce qu'on en pense…





Rencontres avec …L'Afrique…













Comment dit-on ? l'Afrique au centre.


Exposition :
En habillant le cadavre…




A qui le dit-on ?



Lyannaj Kont Pwofitasyon…Lyannaj Kont Pwofitasyon…Lyannaj Kont Pwofitasyon

Le mail à Monsieur le Maire

De : Association Csgd94120
Date : 29 avril 2009 03:39
Objet : A Fontenay-sous-Bois, la confusion organise encore une fois le 10 mai
À : "Jean-François Voguet Sénateur-Maire de Fontenay-sous-Bois (94120)"


A Fontenay-sous-Bois confusions entre : abolition, esclavage, traite des humains, néo-colonialisme, solidarité internationale

Le programme parle seul.
L'histoire de l'esclavage dans les DOM-TOM est éclipsée.
Il n'est tenu nul compte des propositions de la Société d'histoire 94120 Saint-George & Dalayrac.
Un seul mot — utilisé à contre-sens — fait allusion à l'actualité politique dans les DOM.
Pire, alors que le mouvement social dans les DOM et sa continuité dans l'Hexagone disent non à la commémoration schœlchériste de l'abolition de l'esclavage dans l'empire colonial français, une manifestation a été programmée à Fontenay-sous-Bois, dans le parc de l'Hôtel de Ville.

Le groupe qui a monté ce programme et l'anime travaille en étroite collaboration avec les élus et les services municipaux, notamment le service communication.
C'est donc avec le soutien de la municipalité que la préparation du 10 mai est l'affaire exclusive d'un petit groupe dont l'objectif n'est pas la transmission des savoirs historiques et de la mémoire de l'esclavage.

Je m'adresse donc à vous, Monsieur le Maire, pour que soit examinée la proposition de Csgd94120 pour la création d'un collectif municipal de préparation du 10 mai où participeraient de droit toutes les associations de Fontenay-sous-Bois.

PS. : Pour ne pas alourdir ce mail. Vous trouverez les images des affiches qui me sont parvenus par FaceBook sur le blog 10 mai Fontenay-sous-Bois

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Société d’Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac
Statuts : http://univcsgd94120.monsite.wanadoo.fr/page4.html
10 mai : http://10mai94120.blogspot.com/
Csgd94120 day to day : http://csgd94120.blogspot.com/
FaceBook : The Chevalier de Saint-Georges social aid and pleasure group
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Alexis Marise Bique, présidente



jeudi 23 avril 2009

L'équilibre entre mémoire & histoire est-elle possible ?





L’abolition de l’esclavage
Un équilibre entre commémorations locales
et commémoration nationale

La commémoration de l’abolition de l’esclavage résulte de l’adoption à l’unanimité de la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité.

Cette loi prévoit l’institution, pour cinq ans, d’un comité de personnalités qualifiées chargé de proposer des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de l’esclavage et la fixation par un décret, après la consultation la plus large, de la date annuelle de l’abolition de l’esclavage en France métropolitaine. C’est sur cette base juridique que le Comité pour la mémoire de l’esclavage, installé en janvier 2004, a suggéré dans un rapport au Premier ministre d’avril 2005 de retenir comme date de commémoration nationale le 10 mai, par référence au 10 mai 2001, jour de l’adoption définitive, par le Parlement français, de la loi dite « Taubira ». Le 30 janvier 2006, le Président de la République, Jacques Chirac, reprenait la proposition du Comité.

Le choix du 10 mai comme date nationale est révélateur de la difficulté d’enrichir aujourd’hui notre calendrier commémoratif. En effet, cette date, qui est celle de l’adoption d’une loi, ne correspond pas à celle de l’adoption du décret d’abolition de l’esclavage, soit le 27 avril 1848.

En réalité, le choix du 10 mai comme date « nationale » répond à une exigence politique de consensus, la date d’abolition effective de l’esclavage n’ayant pas été la même dans les différents départements d’outre-mer. Le Comité pour la mémoire de l’esclavage a préféré respecter les mémoires locales de cet épisode majeur de notre histoire en ne remettant pas en cause le principe de la commémoration « territorialisée » de l’abolition de l’esclavage acquis depuis 1983.

En effet, la loi n° 83-350 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l’abolition de l’esclavage avait déjà instauré dans les départements d’outre-mer et à Mayotte un jour férié destiné à commémorer l’abolition et le décret n°83-1003 du 23 novembre 1983 avait fixé des dates de commémoration différentes dans ces collectivités territoriales : le 27 mai pour la Guadeloupe, le 10 juin pour la Guyane, le 22 mai pour la Martinique, le 20 décembre pour la Réunion et le 27 avril pour Mayotte (1). Par ailleurs, le 27 avril de chaque année ou, à défaut, le jour le plus proche, aux termes de l’article 2 du décret, une heure devait être consacrée,
« dans toutes les écoles, les collèges et les lycées de la République, à une réflexion sur l’esclavage et son abolition ».

A ces considérations territoriales s’est ajoutée la revendication de certaines associations, dont le « Comité Marche pour le 23 mai 1998 », pour que soit commémorée non seulement l’abolition de l’esclavage, mais aussi la mémoire des victimes de l’esclavage. Afin de tenir compte de ce souhait, une circulaire du Premier ministre du 29 avril 2008 demande aux ministres, aux préfets et aux recteurs d’apporter le soutien et l’attention nécessaires aux initiatives prises par les associations regroupant les Français d’outre-mer de l’Hexagone lors de la journée du 23 mai, qualifiée de « commémoration du passé douloureux des aïeux ». Cette date fait référence à la marche silencieuse du 23 mai 1998, qui a réuni plusieurs milliers d’antillais et de réunionnais et contribué au débat national ayant abouti au vote de la loi du 21 mai 2001.

Le président du Comité Marche pour le 23 mai 1998, M. Serge Romana, a estimé que le coexistence des deux dates – le 10 mai et le 23 mai – était le résultat « d’un affrontement mémoriel au sein de la République » (2). La date du 23 mai concerne principalement les associations de ressortissants d’outre-mer résidant en France métropolitaine et descendants d’esclaves. Selon la présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage, Mme Françoise Vergès, la date du 10 mai est au contraire volontairement ancrée dans le présent et non dans le passé. De ce fait, elle n’appartient à «aucun territoire – personne ne peut dire « c’est mon histoire » –, (...) n’est liée à aucun moment historique précis et (...) se réfère à la notion très débattue aujourd’hui de
crime contre l’humanite» (3).

Notes

(1) Guadeloupe : 27 mai, car le gouverneur prit la décision d’abolir l’esclavage dès le 27 mai 1848 en raison
de soulèvements d’esclaves ; Guyane : 10 juin, date de la publication locale du décret du 27 avril 1848
supprimant l’esclavage ; Martinique : 22 mai (même raisons qu’en Guadeloupe) ; Réunion : 20 décembre
(abolition effective le 20 décembre 1848 suite à la publication locale le 18 octobre) ; Mayotte : 27 avril,
par référence au décret d’abrogation.
(2) Table ronde du 30 septembre 2008
(3) Table ronde du 30 septembre 2008

Extrait du
RAPPORT D’INFORMATION FAIT
en application de l’article 145 du Règlement
AU NOM DE LA MISSION D’INFORMATION
SUR LES QUESTIONS MÉMORIELLES
N° 1262
Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 18 novembre 2008
_______
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
TREIZIÈME LÉGISLATURE

Le 10 mai change d'objet

Au moment de la création de cette journée, le 10 mai était "la journée des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions". D'après le "Bilan de l'action menée par Patrick Karam en faveur de l'égalité des chances des Français d'outre-mer", le 10 mai change d'objet :
  1. Cette journée devient une journée nationale de commémoration de l’abolition de l’esclavage et des traites négrières,
  2. d'une journée hexagonale, nous passons à une journée nationale.
  3. La date du 23 mai 2008 est retenue comme journée hexagonale du souvenir pour les descendants d’esclaves.
Ainsi, les aspects historiques et les aspects mémorielles sont bien distincts l'un de l'autre et les rôles de chacun pourra être mieux défini.

Avec ces nouvelles dispositions, la commémoration du 10 mai ne pourra définitivement pas être organisée à Fontenay-sous-Bois comme elle l'a été jusqu'à présent.

Csgd94120 renouvelle sa proposition pour la mise en place d'un comité municipal sur le modèle du comité national. Un comité où siègeront non pas des associations mais des personnalités avec en priorité des personnalités qui ont déjà réfléchi à la questions et donc des historiens. Avec pour mission d'organiser une commémoration républicaine et nationale visant à mieux faire connaître les esclavages et les traites dans l'histoire de France et de l'Humanité.

Héloïse se dresse à nouveau dans le parc de l'Hôtel de Ville de Fontenay-sous-Bois

Notre "Héloïse" a été vandalisée et jetée à terre. Il semble qu'il ne faille voir là aucune intention malveillante mais seulement le résultat d'une action irréfléchie de personnes ayant perdu momentanément le contrôle de leurs actes. La municipalité a dû prendre des dispositions pour la remettre Héloïse sur pied avant le 10 mai.

Csgd94120 est à nouveau intervenue afin que la municipalité s'adresse au Comité pour la Mémoire de l'Esclavage afin d'inscrire la sculpture "Héloïse ou la Fille des Trois Rivières" sur la liste des monuments dédiés à la commémoration des abolitions des traites et des esclavage .

dimanche 19 avril 2009

Faut il Commemorer l'Esclavage ?

Notre titre est repris de l'excellent documentaire de France Ô, "Faut il Commemorer l'Esclavage"

Faut il Commemorer l'Esclavage (Débat - FranceÔ) - France5
Toutes les Frances , une emission de débat de société de FranceÔ.

Theme : Comment commémorer l'esclavage

La vidéo est en ligne depuis le 12 juin 2008, 14:50:20.

Et plus de vidéo sur le même thème ici.

dimanche 5 avril 2009

La pomme de terre, un OGM andin

Un OGM andin

La pomme de terre ou patatas est un don que fit le dieu créateur Viracocha — créateur de l'agriculture — aux peuples andins il y a environ 8 000 ans. On situe les meilleurs protecteurs de ce trésor près du lac Titicaca.

Aujourd'hui, la pomme de terre est sous haute protection. Quatrième plante nourricière de l'Humanité, les multiples variétés créés par les premiers cultivateurs sont en danger de disparition.
Illustration extraite de Theatri botanici (1671) de Gaspard Bauhin.

Un trésor enfoui


La FAO a mis à son programme en 2008 une année de manifestation autour de la pomme de terre, héritage des Andes et des Amérindiens, le végétal le plus facile à cultiver sur toute la planète, dont le développement est stratégique pour l'alimentation des Humains aujourd'hui et demain, comme hier.

2008 Année internationale de la pomme de terre.
Feuille de route
Voir l'exposition
Vidéo de l'IYP,
Les Fiches FAO
Au-delà de 2008
Contact

La FAO a publié le 15 décembre 2008 un livre illustré de 144 pages, Éclairage sur un trésor enfoui, à télécharger


Symbole de Fontenay-sous-Bois
(94120)

Pomme de terre Belle de Fontenay

Aussi nommée Hénaut ou Boulangère, cette variété est apparue à Fontenay-sous-Bois, cultivée sur le site du Val de Fontenay, à l'époque où cet espace était composée de champs cultivés. C'est pourquoi cette pomme de terre est devenu le symbole de la ville.

Né de l'expansion urbaine de la Banlieue parisienne dans les années 1970-1980, le Val de Fontenay fut implanté sur le site le plus bas de la ville de Fontenay-sous-Bois, qui était un espace agricole dans lequel était cultivée la célèbre pomme de terre "La Belle de Fontenay" =>.

La pomme de terre dans la législation française

Arrêté du 29 août 2007 portant extension d'un accord interprofessionnel conclu dans le cadre du Comité national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIPT) et relatif aux bonnes pratiques commerciales dans la filière pommes de terre de conservation

Les pommes de terre, contre l'ennui, pensez-y
  • La vidéo sur le site du Comité national interprofessionnel de la pomme de terre. Une critique cependant : Dieu, s'il existe, créa la pomme de terre dans les Andes, comme nous l'apprend l'IYP de 2008 ou la page indiquée dans ce paragraphe. Mais, pour des raisons d'identification, &c, &c. Disons-le encore, Adam et Eve étaient, en l'occurence Andins.
Csgd94120 a dans son projet UnivCsgd94120 un projet "Carnaval des Nouveaux Mondes". Nous souhaitons le mettre en œuvre avec les Fontenaysiens. Nous avons tellement pris les devants*Bonhome Carnaval est une patate andine & carte des quartiers de Fontenay-sous-Bois. que notre

Webographie

Nicolas Deville, Gaspard Bauhin.- Histoire des plantes de l'Europe, et des plus usitées qui viennent d'Asie, d'Afrique & d'Amérique: Où l'on voit leurs figures, leurs noms, en quel temps elles fleurissent, & le lieu où elles croissent. Avec un abrégé de leurs qualités & de leurs vertus spécifiques. Divisée en deux tomes
Publié par Les frères Duplain, 1753.- Tome premier. On attend la numérisation de l'autre tome. Et de l'original de 1671.
Par