En ce 220ème anniversaire des abolitions de l'esclavage dans le domaine colonial français − à Saint-Domingue puis à Paris − la République française n'a pas encore achevé l'égalité citoyenne dans son territoire de souveraineté.
Le Cégom demande des Français/es d’outre-mers en position éligible dans l’Hexagone.
Paris, jeudi 6 février 2014
Communiqué de presse n°TRF2014-07
À quelques mois des élections municipales puis européennes & alors
qu’un million de Français/es d’outre-mers vit dans l’Hexagone, le Cégom
s’inquiète de leur sous-représentation annoncée sur les listes qui s’y
trouveront soumises au suffrage universel par les principaux partis
politiques républicains.
Ainsi, le sociologue Pierre
Pastel, président du Cégom, a demandé à être reçu à ce sujet par les
responsables du Parti socialiste, de l’UMP, d’Europe Écologie - Les
Verts, du Modem, du Front de gauche & de l’UDI.
Dans cet esprit, le président du Cégom vient également d’apporter son
soutien à Jean-Jacob Bicep, eurodéputé EELV élu en Île-de-France,
originaire de Guadeloupe, en cosignant un «appel de la société civile à
EELV» lancé le 31 janvier par Garcin Malsa, maire de Ste-Anne
(Martinique), ou Juliette Jean-Baptiste, secrétaire générale de l’Amédom
(Association métropolitaine des élu/e/s originaires des outre-mers).
À cette occasion, Pierre Pastel a déclaré: «Les Français/es
d’outre-mers qui vivent dans l’Hexagone, Européen/ne/s parmi les
Européen/ne/s, construisent aussi l’Europe & sont aussi aptes que
les autres à représenter le peuple français à Bruxelles ou Strasbourg.
Trop souvent minorée, leur voix doit porter au plus haut sommet des
instances européennes.»
En 2011 déjà, l’audit annuel
des Français/es d’outre-mers, établi par le Cégom, identifiait leur
meilleure représentation comme leur urgence n°1.
Pour le Cégom,
Pierre Pastel, Président
David Auerbach Chiffrin, Porte-parole
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